Cinéma
Genre : Comédie romantique Drame
Budget : 2,7 M€
Stade : Terminé
Dates de tournage : à partir du 15 février 2023
Lieux de tournage : Sokcho (Corée du Sud), Paris
Sortie : 08/01/2025
Réalisation
- Koya Kamura
- Koya Kamura
- Stéphane Ly-Cuong
- Delphine Malausséna
- Offshore
- Keystone Pictures (Corée du Sud)
- BNP Paribas Pictures
- Diaphana Distribution
- Canal+
- Ciné+
- CNC
- Région des Pays de la Loire (aide au développement, 2021, 7.500€)
- Forum de Namur (octobre 2021)
- Avance sur recettes / CNC (avril 2022)
- Fondation Gan pour le cinéma (lauréaat 2022)
- Région Grand Est (aide à la production, 2022, 100.000€)
- Strasbourg Eurométropole
- Région Provence-Alpes Côte d'azur
- Cofimage (Sofica)
- Cinécap (Sofica)
- Palatine Etoile (Sofica)
- Sacem
- Be for Films
- Laura Lestrade
- Elodie Tahtane
- Roschdy Zem
- Bella Kim
- Mi-Hyeon Park
Synopsis
Adaptation du roman éponyme de Elisa Shua Dusapin paru aux éditions Zoé, Prix Robert Walser 2016.
A Sokcho, petite ville balnéaire de Corée du Sud, Soo-Ha, 23 ans, mène une vie routinière, entre ses visites à sa mère, marchande de poissons, et sa relation avec son petit ami, Jun-Oh. L’arrivée d’un Français, Yan Kerrand, dans la petite pension dans laquelle Soo- Ha travaille, réveille en elle des questions sur sa propre identité et sur son père français dont elle ne sait presque rien. Tandis que l’hiver engourdit la ville, Soo-Ha et Kerrand vont s’observer, se jauger, tenter de communiquer avec leurs propres moyens – la cuisine pour l’une, le dessin pour l’autre – et tisser un lien fragile.
Note
Les séquences animées seront l’œuvre d’Agnès Patron, et fabriquées au studio Parangon Animation à Strasbourg.
Note d’intention
“Le roman d’Elisa Shua Dusapin que j’ai choisi d’adapter est entré dans ma vie un peu par effraction, alors que je développais depuis longtemps un projet de polar. C’est une oeuvre visuelle dans laquelle l’auteure, elle-même franco-coréenne, questionne l’identité et la complexité du métissage avec beaucoup d’intelligence et de justesse. J’ai eu la sensation qu’elle me tendait un miroir, dans lequel je retrouvais nombre de mes doutes et de mes interrogations, mais aussi une parenté artistique évidente.
Dans le roman, on est littéralement dans la tête de Soo-Ha et même dans ses pensées. J’avais besoin de transcrire cela à l’écran, sans m’appuyer sur une voix off qui aurait été trop explicative ou appuyée. C’est donc la mise en scène qui prendra le relais, à travers notamment l’utilisation de séquences d’animation qui nous livreront l’intériorité de la jeune femme.
Le choix de l’animation, et plus particulièrement de la peinture en mouvement, permettra de recentrer le film sur le ressenti de Soo-Ha, à travers des séquences qui la figureront comme une silhouette changeante qui cherche sa forme définitive, et se retrouve peu à peu face à elle-même.” (Koya Kamura)
Quatrième de couv’
À Sokcho, petite ville portuaire proche de la Corée du Nord, une jeune franco-coréenne qui n’est jamais allée en Europe rencontre un auteur de bande dessinée venu chercher l’inspiration depuis sa Normandie natale. C’est l’hiver, le froid ralentit tout, les poissons peuvent être venimeux, les corps douloureux, les malentendus suspendus, et l’encre coule sur le papier, implacable : un lien fragile se noue entre ces deux êtres aux cultures si différentes.
Ce roman délicat comme la neige sur l’écume transporte le lecteur dans un univers d’une richesse et d’une originalité rares, à l’atmosphère puissante.
Autres infos
11e Festival du film de Saint-Jean-de-Luz 2024 : Compétition. Prix du jury SFCC.