Samir, espion malgré lui

Cinéma

Genre : 1er LM

Budget : M€

Stade : Développement


Réalisation
  • Charlotte Rabate
Scénario
  • Charlotte Rabate
Production
  • Inter Spinas Films
Partenaire(s)
  • Région Nouvelle-Aquitaine
  • Ateliers de l'Atlas (Festival du film de Marrakech) (2024, Prix Atlas au développement, 5.000€)

Synopsis

Samir, 12 ans, et sa famille s’enfuient en pleine nuit au Liban après le coup d’État syrien de 1966. Leur situation financière devient précaire lorsque le passeur à qui ils ont confié leur fortune disparaît dans la nature. À Beyrouth, Samir rencontre sa voisine Christine, 12 ans, il éprouve rapidement des sentiments pour elle. Ensemble, ils communiquent par talkie-walkie, sans réaliser que des agents secrets libanais interceptent leurs conversations. Samir, éternel romantique, s’interroge constamment sur la définition de l’amour ; mais surtout, ces derniers temps, il soupçonne son père, qui a un comportement étrange, d’être un espion. En menant l’enquête avec Christine, Samir découvre que son père a une deuxième famille et que le véritable espion est en fait le père de Christine. Après un adieu difficile à Christine, Samir révèle enfin le secret de famille.

Paroles
Samir, espion malgré lui est un film à hauteur d’enfant, qui célèbre la culture libano-syrienne des années 1960, lorsque le Liban était considéré comme la Suisse du Moyen-Orient. Le ton est imprégné de l’humour facétieux du personnage, tout en prenant au sérieux ce qui lui arrive. Timide mais déterminé, Samir, biberonné aux films de James Bond, est persuadé que son père est un espion. Les limites sont floues entre ce qui relève de la réalité et des fantasmes, l’imagination de cet enfant le protège contre la dure réalité du monde, avec en toile de fond la guerre des Six Jours qui s’apprête à éclater. C’est un film sur la trahison à un double niveau : la perte des illusions sur ses parents, et l’abandon d’une famille par un pays qui les a poussés à partir.  Comment faire quand notre pays ne peut plus nous protéger et qu’il faut reconstruire une vie ailleurs ?” (Charlotte Rabate)