Lucie, jour à jour

Cinéma

Genre : 1er LM Drame fantastique

Budget : 2,3 M€

Stade : Financement

Dates de tournage : printemps 2021

Lieux de tournage : Belgique, Luxembourg


Réalisation
  • Elisabet Llado
Scénario
  • Elisabet Llado
  • Béatrice Colombier
Production
  • Iota Production (Belgique)
Coproduction
  • Tipi'mages (Suisse)
  • Deal Productions (Luxembourg)
Partenaire(s)
  • Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles (aide à l’écriture ; aide au développement, 2ème session CSF 2019, 25.000€)
  • Forum de Namur (septembre 2018)
  • Rencontres de coproduction francophone (RCF) (Luxembourg, novembre 2019)
Acteurs
  • Lucie Debay

Synopsis

Valentin et Lucie ont la trentaine, ils sont heureux, amoureux. Ils appartiennent à une génération de jeunes gens diplômés, sans cesse à la recherche de petits boulots. Elle est spirituelle et ultrasensible, il est pragmatique, cartésien. Ils trouvent l’équilibre dans cette opposition. Mais tout devient plus compliqué entre eux le jour où Valentin propose à Lucie de vivre avec lui. Car elle ne lui a pas dit qu’elle a déjà un colocataire, et un assez inhabituel : elle habite avec un ange, “son” ange. Lucie va être obligée de choisir – un choix qui aura des conséquences tragiques…

Précédents synopsis
Valentin et Lucie ont la trentaine, ils sont amoureux, joyeux, heureux. Tout se complique le jour où Valentin propose à Lucie de vivre enfin avec lui. Car voilà, Lucie ne lui a pas dit qu’elle vit, chez elle, avec un ange, “son ange”… et ça personne ne le sait. Lucie devra choisir. L’issue sera tragique.

Lucie et Valentin ont 30 ans, ils sont amoureux, joyeux, heureux. Tout se complique le jour où Valentin propose à Lucie de vivre enfin avec lui. Car voilà, Lucie ne lui a pas dit qu’elle vit, chez elle, avec un ange, “son ange”… et ça, personne ne le sait. Lucie devra choisir.

Note d’intention
Lucie, jour à jour est un mélodrame contemporain, qui se nourrit d’irrationnel, sans pour autant viser le film fantastique.
Au réalisme cru de mes courts métrages Myriam, Kasia et Le Conseiller, je veux ajouter dans ce premier long métrage une touche de réalisme-magique, pour parler des anges – d’un ange.
L’outil cinématographique – qui n’est que de la lumière projetée sur une surface sensible qui y réagit – s’avère le moyen parfait pour parler d’un ange, de la façon magique qui est proposée : j’ai voulu décrire une fille très sensible, Lucie, qui voit des jeux de lumière et les interprète comme des messages de son ange.
Pour la réalisation, je m’inspire de Kieslowski qui joue avec le réel, avec la lumière, pour donner une touche de réalisme magique au monde ; de Terrence Malick, et les moments suspendus de poésie visuelle sur ses films ; ou encore de Pawlikowski, notamment sur Ida, où il suffit qu’une ampoule soit suspendue au plafond pour qu’on y lise la présence de Dieu.
Les films de ces auteurs montrent que ce n’est pas nécessaire de montrer un ange pour en suggérer la présence. Un salon rempli de bulles de savon, un wagon de métro avec des passagers ailés, des reflets de lumière parcourant le corps de Lucie… des moments de poésie, où l’imaginaire, le visible, l’invisible se mêlent dans un univers qu’on aimerait percevoir.
Au niveau narratif, les scènes de groupe seront comme des respirations, des moments de fraîcheur et, par endroits, d’humeur décomplexée, dans lesquels se tisseront des liens entre les personnages.
Par rapport au son, je veux intégrer de la musique diégétique et non diégétique. Tel que pour mon film précédent, Le Conseiller, je travaille avec un compositeur dès l’écriture, pour que la musique s’imbibe de l’atmosphère du scénario, des mots.” (Elisabet Llado)