Les Sans voix

Cinéma

Genre : Comédie

Budget : M€

Stade : Écriture


Réalisation
  • David Meadeb
Scénario
  • David Meadeb
Partenaire(s)
  • La Sélection Groupe Ouest/Fondation Gan (2018)

Synopsis

1932. Tout va mal pour George Marceau.
 Directeur de théâtre, auteur et metteur en scène aussi arrogant qu’incompétent, il découvre un beau matin qu’une suite d’échecs l’a mis sur la paille.
 Sans argent, sans théâtre et sans troupe, George doit trouver au plus vite une solution pour se tirer de
 cette mauvaise passe et se remettre en selle. 
Il n’aspire pourtant qu’à des choses simples : signer 
un chef d’œuvre absolu, marquer son temps, devenir un artiste immortel. Mais la réalité n’a que faire de ses aspirations et, bientôt, George est contraint à un grand sacrifice… il doit prendre un travail alimentaire
 pour survivre. 
Ce travail, ce sera “directeur des doublages de films 
de cinéma” pour un studio de post-synchronisation. Pas n’importe quel studio. Le pire.
 Entouré d’une bande de bras cassés – dont un muet 
et une jeune première à la voix de charretière – George va devoir adapter en français les fonds de poubelle 
de l’histoire du cinéma.
 Pourtant, ses aspirations ne le quittent pas. Et s’il y a bien une personne capable de les atteindre en doublant des westerns fauchés, des films pornos de maisons closes ou des comédies musicales yiddish en compagnie d’une troupe d’incapables… ce sera lui !

Note d’intention

“À 13 ans, je découvre La Poursuite infernale
 de John Ford. C’est un choc. Ce n’est pas tant le film
 qui me marque que son doublage français. Un doublage d’époque, où Doc Holliday est appelé Toubib et où
 les Mexicains parlent avec des accents marseillais.
 Des choix qui, rationnellement, n’ont aucun sens.
 Ce jour-là, je décide que, un jour, j’écrirai un film su r
ces héros de l’ombre que sont les doubleurs.
 Comédie de troupe, “Les Sans voix” reste l’histoire 
de George Marceau. Médiocre créateur de théâtre, George est un homme écrasé par des certitudes 
et un héritage trop lourd. Heureusement pour lui,
 son monde s’effondre au début du film.
 Débarrassé de ce qui l’encombrait, George va trouver
 sa vraie place, au sein d’une troupe de bras cassés à faire un travail improbable. En attendant, pendant une partie de l’histoire, seul face au groupe, il résiste et fonce dans 
le mur, inlassablement, sans comprendre pourquoi 
ça lui fait mal.
 Un mot sur le contexte. Au début des années 1930, l’apparition du son transforme la façon de fabriquer, 
de distribuer et de regarder des films. C’est une période jubilatoire de bidouilles et d’inventions. Une période folle et bordélique où on doublait des westerns en donnant des accents marseillais aux personnages de mexicains. Une période idéale pour nos héros.” (David Meadeb)