Les Jours évanouis

Cinéma

Genre : Historique

Budget : M€

Stade : Développement


Réalisation
  • Morgan Simon
Scénario
  • Morgan Simon
Production
  • Cinenovo
Coproduction
  • Dugong Films (Italie)
Partenaire(s)
  • CNC
  • Alpes Film Lab (2021)
  • Industry Village des Arcs Film Festival - Village des coproductions (2021)

Synopsis

Adaptation de l’ouvrage Cent-seize Chinois et quelques de Thomas Heans-Ogus publié aux éditions du Seuil.

En 1941, cent seize Chinois sont secrètement emprisonnés par Mussolini. Parmi eux se trouve Tenzin, un professeur.

Les Jours évanouis raconte une histoire oubliée de la Seconde Guerre mondiale. Au printemps 1941, après les juifs et les tsiganes, les Chinois d’Italie sont à leur tour déportés. Quelques cent seize ressortissants chinois sont ainsi incarcérés en semi-liberté durant trois ans dans la région isolée des Abruzzes, sans comprendre réellement les raisons de leur emprisonnement, si ce n’est l’immense paranoïa de Mussolini. Parmi eux, Tenzin, un ancien professeur, tente de survivre et de trouver un sens à cette situation. Les Jours évanouis raconte son histoire, de son incarcération jusqu’à sa fuite dans le maquis pour combattre aux côtés de la Résistance italienne.

Quatrième de couv’
Cela se passe entre 1941 et 1943, dans les Abruzzes. Non loin du Gran Sasso, cette écrasante montagne qui impose sa force tellurique comme une ombre portée sur le temps. Par une de ces décisions absurdes et nocives dont le fascisme est friand, les Chinois de la péninsule ont tous été internés ici et constituent une étrange communauté, dont le mutisme est peut-être la meilleure protection. Ils sont à un moment cent seize, parfois moins, parfois plus. La vie s’écoule, sans but et sans substance. Un jour, les autorités organisent une grande cérémonie, drolatique et insensée, de conversion au catholicisme. Puis le labeur reprend, aux champs ou ailleurs, dans un mélange d’ennui, de désarroi et de fausse résignation, jusqu’au jour où tout bouge et où le groupe se disperse.
Est-ce parce qu’ils étaient une masse silencieuse et disciplinée, est-ce parce qu’ils venaient d’ailleurs, de cet Orient lointain, que l’Histoire les a gommés ?
L’auteur, en restituant une page oubliée de l’Italie mussolinienne, offre une métaphore de l’exil, de l’immigration et des menaces de l’intolérance.