Les Fils de la louve

Cinéma

Genre : Thriller

Budget : 3 M€

Stade : Financement

Dates de tournage : octobre-décembre 2024

Lieux de tournage : Maroc, Espagne


Réalisation
  • Ismael El Iraki
Scénario
  • Ismael El Iraki
Production
  • Bac Films Production
Coproduction
  • Kasbah Films (Maroc)
  • Fasten Films (Espagne)
  • Caviar (Belgique)
Distribution
  • Bac Films Distribution
Partenaire(s)
  • CCM (Centre cinématographique marocain)
  • Screen Flanders
  • Procirep
  • Angoa
  • Ateliers de l'Atlas (Festival du film de Marrakech) (2023)

Synopsis

À Tanger, la tragédie contemporaine des Ouazzani, une famille de trafiquants dirigée par « la Louve » Amira et ses deux fils : Dollar, celui qu’elle aime, et Assil, celui qu’elle n’aime pas. Des montagnes du Rif aux villas de Marbella, l’ascension météorique  d’Assil, fils maudit en quête de reconnaissance, dans le milieu des barons du cannabis les propulse inéluctablement vers un dénouement sanglant.

Un thriller familial au cœur du milieu des trafiquants de cannabis entre le Maroc et l’Espagne.

Précédents synopsis
Dans le nord du Maroc, Amira (contrebandière de Tanger) voit l’accession du plus violent de ses deux fils, Assil, dans le monde des barons du cannabis jeter sa famille dans les fosses de la tragédie.

Amira Ouazzani, trafiquante de cigarettes, est la mère de frères inséparables : Assil et Dollar. Assil attire l’attention de Mountassir, un baron du cannabis : il amène les Ouazzani dans les montagnes du Rif où ils découvrent son monde féodal et violent.
Assil se lie rapidement d’amitié avec le partenaire espagnol du baron Saval. L’Espagnol rencontre Amira, un amour naît… mais l’orgueil d’Assil est violemment puni par Mountassir. Vexée, Amira élabore un plan pour remplacer le vieux baron : les Ouazzani soulèvent une armée de paysans du cannabis, les Hashishins, et prennent le Rif, dans une attaque épique qui coûte la vie de Dollar.
Brisé par la mort de son frère, chassé par la loi et exilé à Marbella (en Espagne), le nouvel émir du Rif plonge dans la colère et l’isolement. Assil s’oppose au mariage d’Amira avec Saval : invité à leur mariage, il tue de façon inattendue le marié sous les yeux de sa mère, tirant sur la femme cheffe des Hashishins, Batoul. En prison, Assil est accueilli par les autres détenus. Mais son ancienne garde rapprochée l’entoure dans la foule : Assil meurt de la mort de César, poignardé par ses Hashishins.
Le cœur brisé, Amira, la rescapée, survit à tous ses hommes et prend la direction du trafic.

Note d’intention
“La première industrie du Maroc est illégale. Le trafic de cannabis est néanmoins pour de nombreux jeunes Tangérois le seul refuge d’une ambition bafouée et le seul moyen d’atteindre cette Espagne si proche qui vous nargue à seulement 14 km. Les Fils de la Louve s’inspire autant de leurs histoires que de la tragédie antique, transmutant ces réalités marocaines en histoires universelles, cinégéniques et subversives. Je suis un réalisateur africain antinaturaliste : je revendique mon droit à la mythologie, à l’imagination et au style. J’aime forger de nouvelles formes à partir des anciennes. Ce film est une tragédie moderne qui prend pour chœur grec une forme modernisée, électrifiée de l’ancienne chanson de geste rifaine izran. C’est un western rifain, son armée de Hashishins à crête iroquoise, une fusion des Mohicans de Michael Mann et des résistants rifains d’Abdelkrim. C’est un film noir tangérois, baigné de la lumière jaunâtre des lampadaires et de la fumée des bars où s’échouent les damnés.” (Ismaël El Iraki)