L’Effacement

Cinéma

Budget : M€

Stade : Postproduction

Dates de tournage : du 16 octobre au 16 décembre 2023 (35 jours)

Lieux de tournage : Marseille et ses environs (Région Provence Alpes Côte d'Azur), Tunisie


Réalisation
  • Karim Moussaoui
Scénario
  • Karim Moussaoui
  • Maud Ameline
Production
  • Les Films Pelléas
Coproduction
  • Niko Film (Allemagne)
  • Arte France Cinéma
  • Nomadis Images (Tunisie)
Distribution
  • Ad Vitam
Diffusion
  • Arte
  • Ciné+ (1ère fenêtre)
Partenaire(s)
  • CNC (aide au développement, janvier 2022, 12.000€)
  • Mini-traité franco allemand (aide à la coproduction, décembre 2022, 100.000€ du CNC et 90.000€ de la FFA)
  • Indéfilms (Sofica)
  • Cinémage (Sofica)
Ventes Internationales
  • mk2 Films
Image
  • Kristy Baboul
Acteurs
  • Sammy Lechea
  • Zar Amir Ebrahimi
  • Hamid Amirouche
  • Idir Chender
  • Nadia Kaci

  • Nassima Benchicou

Synopsis

Adaptation du roman éponyme de Samir Toumi paru aux éditions Barzakh.

Réda vit chez ses parents dans un quartier bourgeois d’Alger et occupe un poste dans la plus grande entreprise d’hydrocarbures du pays que dirige son père, Youcef, un homme charismatique et autoritaire. Mais sous ce vernis de réussite apparent, Réda dissimule un mal-être profond : il vit dans l’ombre de son père et ne sait pas lui dire non. Son frère Fayçal mène au contraire une rébellion ouverte contre Youcef, et finit par quitter définitivement le domicile familial, laissant Réda face à sa solitude et sa frustration. Un jour, le père meurt et un événement inattendu se produit : le reflet de Réda disparaît du miroir…

L’Effacement propose un point de vue sur l’aliénation d’un jeune adulte, Reda, au sein d’une famille bourgeoise algéroise, et sa lutte pour s’en sortir. L’Effacement est l’histoire d’une partie de la jeune génération bernée par les mythes fondateurs ; une histoire d’empêchement, où s’entrechoquent désirs personnels et injonctions sociales. C’est également l’histoire d’une transmission ratée, qui a créé des blancs dans les mémoires collectives et individuelles.

Un “Taxi Driver algérien”.

Note
L’action est censée se dérouler à Alger et en Algérie mais les prises de vues auront lieu à Marseille et dans ses environs.

Quatrième de couv’
“Ce que je redoutais le plus s’est produit : mon reflet a définitivement disparu. Jusque-là, mes effacements, même s’ils étaient de plus en plus fréquents, restaient intermittents ; désormais, je n’existe plus face au miroir.” S.T. Le jour de ses 44 ans, le narrateur ne voit plus sont reflet dans le miroir. Il découvre alors qu’il est atteint du “syndrome de l’effacement”, mal étrange qui semble frapper exclusivement les fils d’anciens combattants de la guerre de Libération. Au gré de ces effacements, la nature profonde du personnage – indifférent, taciturne, absent à lui-même – se métamorphose peu à peu.
Alors qu’il tente de comprendre ce qui lui arrive, les questions du Dr B., son thérapeute, le poussent à s’intéresser à sa filiation et au milieu dans lequel il a grandi, questions qui, jusque là, ne s’étaient jamais posées à lui…
En faisant le portrait de deux générations – les “pères”, sûrs d’eux-mêmes et bâtisseurs d’un pays neuf ; les “fils”, blessés  comme condamnés à la folie -, Samir Toumi aborde le sujet crucial de la transmission. Après Alger, le cri, l’auteur témoigne, cette fois encore, d’un sens aigu de l’observation, posant un regard lucide sur sa société et son histoire tourmentée.