Le Procès de Leïla

Cinéma

Genre : 1er LM

Budget : 2,3 M€

Stade : Développement

Lieux de tournage : Tunisie


Réalisation
  • Charlie Kouka
Scénario
  • Charlie Kouka
Production
  • Unité (ex unité de Production)
Partenaire(s)
  • Ateliers de l'Atlas (Festival du film de Marrakech) (2021)

Synopsis

Leïla, 14 ans, menottes aux poignets est escortée par deux policiers jusqu’à la salle d’audience du tribunal. Elle est accusée de terrorisme. Un flashback nous ramène un an avant les faits. La vie de Leïla bascule le jour où sa jeune voisine, Taqwa, tente de se suicider. Leïla, prise d’une inspiration soudaine, dissuade Taqwa de se donner la mort en la raisonnant avec des paroles pieuses. Ainsi s’amorce le parcours de Leïla vers un éveil religieux de plus en plus exacerbé. Plus ou moins consciemment, elle se sert de la religion pour s’émanciper dans un pays où l’on admire les gens pieux. Leïla est affublée de plusieurs étiquettes. Pour certains, Leïla est une sainte, pour d’autres elle est une sorcière.

Le Procès de Leïla suit le parcours d’une jeune fille musulmane, qui, au sein d’une société patriarcale, a choisi une voie singulière, celle de la religion pour s’émanciper.

Paroles
“Après la révolution tunisienne de 2011, d’anciens camarades de classe sont partis grossir les rangs de Daech. Leur conviction religieuse forcenée m’a interrogée. Lorsque j’apprends que parmi ces candidats  au Djihad on trouve autant de femmes que d’hommes, le parallèle avec la figure de Jeanne d’Arc s’impose  à moi. L’idée du film repose sur ce questionnement : que serait la vie d’une Jeanne d’Arc vivant à notre époque, qui plus est de confession musulmane ? J’avais envie de mettre en scène une femme qui porte une forme de radicalité lucide. Une telle figure est rare dans le cinéma, voire inexistante. Un film de procès portant une problématique aussi sensible que la radicalité islamiste est ambitieux, mais, bien au-delà d’un sujet d’actualité, je veux faire un film sur le pouvoir, le pouvoir pris par une femme par le biais de la religion.” (Charlie Kouka)