L’Apocalypse arabe

Synopsis

Une nuit entre hier et demain, une nuit de pleine lune, une nuit où la lune se scinde en deux, une nuit de fin du monde.
Sur la route côtière de Casablanca, un taxi-bus pile et les voyageurs en sortent pour contempler un spectacle inédit :  la lune qui se déchire en deux. Une jeune femme, Abir fixe le ciel et devine que l’univers ne sera plus jamais le même. On apprend très vite que l’effet immédiat de ce bouleversement cosmique est la disparition des rêves. Le sommeil se vide de ses images et devient un trou noir où l’âme n’a plus de miroir.
Sauf pour Abir, qui nuit après nuit, commence à retrouver le chemin du rêve. Elle découvre un nouvel espace, d’abord inquiétant puis attirant, mystérieux. En chemin, elle tente de comprendre comment toutes et tous peuvent recommencer à rêver.

Sur la route côtière de Casablanca, un taxi-navette s’arrête en plein milieu de la route pour regarder le déchirement de la Lune. On apprend très vite que l’effet immédiat de ce bouleversement cosmique est la disparition des rêves. Le sommeil se vide de ses images et devient un trou noir où l’âme n’a plus de miroir. Sauf pour Abir, une jeune femme qui découvre qu’elle est la seule personne de son entourage à pouvoir encore rêver.

Paroles
“Ce film est l’histoire du passage d’un monde à un autre ; une histoire de fin du monde. Il commence avec ce déchirement de la Lune, point de non-retour dans notre course effrénée vers le futur. C’est cette image iconique, et la disparition des rêves qu’elle entraîne, qui sont le point de départ de mon envie de film. Dans Jmar, mon premier court métrage, tourné à Mohammedia au Maroc, je voulais montrer la frustration du désir éprouvée par les jeunes hommes. C’est alors la mer et les vagues de désir qui m’inspiraient. Ici, c’est le ciel et les étoiles que je voudrais explorer, et en quittant la frustration du corps, je voudrais me confronter à la frustration de l’âme. L’Apocalypse arabe, qui puise son inspiration dans le poème éponyme d’Etel Adnan, sera un voyage poétique et fantastique aux côtés du personnage d’Abir à travers le Maroc d’aujourd’hui où, comme partout dans le monde, il faut réapprendre à rêver.” (Sami Sidali)

Note
Le projet de film de Samy Sidali, qui a participé à la 8e édition Du court au long dans le cadre du festival Cinemed en octobre 2022, a reçu une Mention spéciale et été présélectionné pour la résidence d’écriture Le LabMed 2023 de Meditalents.