L’Amour ouf

Cinéma

Genre : Comédie romantique

Budget : 35,75 M€

Stade : Terminé

Dates de tournage : du 9 mai au 15 septembre 2023 (18 semaines)

Lieux de tournage : Dunkerque, Lille, Tourcoing (Région Hauts-de-France), Cassis (Région Provence-Alpes-Côte d'Azur), Belgique

Sortie : 16/10/2024


Réalisation
  • Gilles Lellouche
Scénario
  • Gilles Lellouche
  • Ahmed Hamidi
  • Julien Lambroschini
  • Audrey Diwan
Production
  • Trésor Films
  • Chi-Fou-Mi Productions
Coproduction
  • France 2 Cinéma
  • Artémis Productions (Belgique)
  • Shelter Prod (Belgique)
Distribution
  • Studiocanal
Diffusion
  • Canal+
  • Netflix (préachat 2023, 5 M€, 2ème fenêtre)
  • France 2
Partenaire(s)
  • Région Hauts-de-France
Ventes Internationales
  • Studiocanal
Casting
  • Elsa Pharaon
Acteurs
  • François Civil
  • Adèle Exarchopoulos
  • Anthony Bajon
  • Elodie Bouchez
  • Alain Chabat
  • Benoît Poelvoorde
  • Vincent Lacoste
  • Raphaël Quenard
  • Karim Leklou
  • Jean-Pascal Zadi
  • Mallory Wanecque
  • Malik Frikah
Presse
  • Dominique Segall Communication

Synopsis

Adaptation du roman éponyme de Neville Thompson publié aux éditions Robert Laffont.

C’est l’histoire d’un garçon, Clotaire, qui aime une fille, Jackie, et d’une fille qui aime un garçon depuis l’adolescence. Une histoire d’amour contrariée par les aléas de la vie, mais habitée par un amour si fort qu’il en est indestructible.

Une grande histoire d’amour romantique et musicale ultra violente, qui court sur 20 ans.

Dans le nord-est de la France, l’histoire de deux adolescents qui tombent follement amoureux, une fille issue d’une famille bourgeoise et un garçon issu d’une famille ouvrière. Leur histoire d’amour est rapidement vouée à l’échec puisque le garçon devient un criminel et passe 12 ans en prison. L’histoire s’étire sur 20 ans entre les années 1970 et 1990.

Quatrième de couv’
Jackie et Johnser ont grandi dans le même quartier misérable de Ballyfermot, à Dublin. Lui, Johnser, petit dernier d’une tribu de dix-huit enfants, décide à l’adolescence de devenir bandit. Il trouve que ça sonne mieux que ” chômeur “, ce que sont tous ses frères. Elle, Jackie, gamine délurée et dégourdie, tombe amoureuse de Johnser, et entre dans sa bande. Il la repère, ils sortent ensemble et Jackie devient populaire, la reine du quartier : “Être la meuf de Johnser signifiait que tu étais le nombril du monde…, toutes les filles voulaient aller aux toilettes avec toi.” Tout va bien jusqu’au jour où Tara Coyle, l’allumeuse du quartier, entre en scène. Jackie a à peine le temps de comprendre qu’elle s’est fait plaquer pour avoir refusé ” d’aller jusqu’au bout ” que Tara se retrouve enceinte. Désespérée, Jackie accepte enfin de coucher avec Johnser, mais c’est Tara qu’il épouse, sans savoir qu’il vient de laisser un dernier “cadeau” à son premier amour : un enfant… De dépit, Jackie se marie avec Jeffrey, qui n’a d’autre mérite à ses yeux que d’être fou d’elle et, croit-elle, mieux installé dans la vie. Huit ans passent. Johnser continue ses coups minables qui ne tardent pas à le mener en prison. Sa vie de couple est un désastre (prétexte à des scènes hilarantes dans le genre enfer conjugal). De son côté, Jackie met au monde un deuxième fils, se fait battre par son mari qui finit par ruiner sa famille au jeu, et se voit contrainte de trouver refuge chez ses parents. Là elle reçoit une lettre de Johnser, de prison. À sa sortie, ils se revoient et s’installent ensemble. Par amour pour Jackie, Johnser arrête de dealer. Mais Jackie sent que le passé va les rattraper, que leur histoire est condamnée à finir tragiquement. Un soir, un gangster pénètre chez eux et abat froidement Johnser, d’un coup de fusil, empêchant à jamais Jackie d’avouer à “son homme” que son fils aîné était aussi le sien… C’est le point de départ de ce récit poignant, subtilement construit en flashes-back dans une intensité dramatique croissante. Un romantisme d’autant plus émouvant qu’il est âpre, noir, à mille lieues de toute mièvrerie et de tout misérabilisme facile. Une forme d’humour irrésistible où le rire est la suprême politesse du désespoir.

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