Cinéma
Genre : Documentaire
Budget : 0,79 M€
Stade : Financement
Dates de tournage : printemps-été 2022
Lieux de tournage : France, Suisse, Allemagne, Sénégal, Mauritanie
Réalisation
- Rama Thiaw
- Rama Thiaw
- Boul Fallé Images (Sénégal)
- Films de Force Majeure
- Mira Film (Suisse)
- Northern Souls (Danemark)
- CNC (aide à l’écriture, février 2018)
- Bourse Brouillon d'un rêve/Scam
- Fonds Images de la diversité (aide au développement, décembre 2019, 10.000€)
- Ciclic - Région Centre-Val de Loire (aude au développement)
- Région Provence-Alpes Côte d'azur (aide au développement en co-production internationale)
- Ateliers de l'Atlas (Festival du film de Marrakech) (novembre 2021)
Synopsis
Mariama a disparu comme elle a vécu, avec fulgurance. Quels legs nous a-t-elle laissés ? Que reste-t-il de cette femme africaine qui a traversé la moitié d’un siècle de 1960 à 2012, et brulé sa vie en choisissant la liberté plutôt que la soumission ?
Et si le Cinéma, c’est sauver l’être par les apparences ; alors filmer La Disparition, c’est rendre visible une invisible et par le même geste, esquisser un désir de cinéma, le mien.
Précédent synopsis
Le cinéma, c’est sauver l’être par les apparences.
Un soir d’août 2012, ma mère a disparu. Après sept années de recherches, nous sommes toujours sans aucunes nouvelles. Elle a disparu comme elle a vécu, avec fulgurance. Que reste-il de Mariama ? Quels legs nous a-t-elle laissé ? Ce film retrace le parcours et les paradoxes de cette femme africaine qui a traversé la moitié d’un siècle de 1960 à 2012, et brulé sa vie en choisissant la liberté plutôt que la soumission.
Filmer La Disparition, c’est rendre visible une invisible et par le même geste, esquisser un désir ce cinéma, le mien.
Paroles
“Ce film n’est ni une biographie, ni une analyse ou enquête sur sa déroutante disparition, mais plutôt une réflexion sur la permanence et l’impermanence et sur le Cinéma aussi, qui comme disait Bazin, sauve les êtres par les apparences.
Car ce film est né du besoin de répondre à cette question : “Que laisse-t-on derrière soi ?”.
Quelles traces, quelles empreintes une vie peut-elle laisser derrière elle ? Hormis les souvenirs ? Et si les souvenirs ne sont que des empreintes d’une mémoire dynamique qui efface, modifie, change les faits et le Réel… Que laisse-t-on vraiment de nous et de notre passage sur cette terre ?
Cette question m’a entrainée vers un autre questionnement, intimement lié au premier, à savoir pourquoi fait-on de l’Art et plus spécifiquement pourquoi ai-je ‘choisi’ de faire du Cinéma ?
Dans ce paysage qu’est notre mémoire collective, je vais retrouver les traces de ma mère ; et à travers ce portrait, esquisser la voie qui m’a menée au cinéma.” (Rama Thiaw)