Alam

Synopsis

Tamer est un palestinien vivant en Israel. Ses amis et lui mènent une vie classique de lycéens jusqu’à l’arrivée de la belle Maysaa. Pour lui plaire, Tamer accepte de faire partie d’une mystérieuse “opération Drapeau” la veille du jour qui célèbre l’indépendance d’Israël, ce même jour étant un jour de deuils pour les Palestiniens.

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Tamer, 17 ans, étudiant israélo-palestinien n’est pas intéressé par la politique, tout comme ses amis Shekel et Rida, des jeunes insouciants de la classe moyenne. S’ils ressentent les limites de la société à laquelle ils appartiennent, ils flirtent quand même 
innocemment avec les interdits : alcool, cigarettes, drogues douces, sexe sur internet… L’arrivée de Maysaa perturbe le quotidien de Tamer. Elle s’exprime librement dans une communauté paralysée par les non-dits et la crainte de représailles.
Pour la séduire, Tamer accepte de participer à “l’Opération Drapeau” que Maysaa fomente avec son ami Safwat, le seul qui ose contester la vision sioniste de leur livre d’Histoire. L’idée de Maysaa et Safwat est de secrètement remplacer le drapeau israélien sur le toit du lycée par le drapeau palestinien, quelques jours avant la date anniversaire de la création de l’état d’Israël. Ce jour de célébration nationale est un jour de deuil pour les Palestiniens qui eux, commémorent Al-Nakba (la Catastrophe). Tamer commence alors à se libérer de ses inhibitions…

Paroles
“Avec Alam, je veux présenter une population marginalisée sous-représentée à l’écran : le Palestinien qui vit en Israël… Par-dessus tout, Alam est un film sur la jeunesse, sur des adolescents qui veulent vivre librement ; c’est une chronique adolescente qui traite ses personnages avec humour et finesse, proposant aux spectateurs une immersion réaliste dans leurs vies…
En tant qu’adolescent et jeune adulte, je n’étais pas très différent de Tamer, le personnage principal de mon film. Cependant, Alam n’est pas réellement une autobiographie, même si le film dessine les motivations, les drames et les émotions de Tamer à partir de ce qu’a traversé cette génération de palestiniens d’Israel à laquelle j’appartiens. Le film veut refléter la réalité historique des palestiniens qui ont décidé de ne pas devenir réfugiés en 1948 après leur défaite (nommée aussi la Catastrophe ou la Nakba), cette continuité étant possible uniquement au prix d’une résignation pragmatique, faite de blessures, de peine et surtout de non-dits.” (Firas Khoury)

Autres infos

47e Festival de Toronto 2022 : section Contemporary World Cinema (CWC).