Air*

Télévision

Format : série de 52′

Budget : M€

Stade : Développement


Scénario
  • Maxime Caperan
  • Thomas Finkielkraut
Production
  • Felicita Films

Synopsis

Adaptation du roman éponyme de Raphaël de Andréis et Bertil Scali paru aux éditions Michel Lafon.

Dans une France où a été instaurée une dictature écologique, une famille fuit Paris pour se réfugier dans l’Aubrac où elle va devoir se réinventer…
Une mini-série politique dystopique mâtinée de thriller.

Quatrième de couv’
Écologie : la démocratie a échoué, l’heure de la dictature est venue.
Je m’appelle Samuel Bourget. Je suis né en 1969, l’année où Neil Armstrong posant le pied sur la Lune a déclaré : “C’est un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour l’humanité.” Cette phrase a comme scellé le caractère de ma génération : l’optimisme à tout prix. Mes parents étaient pleins d’espoir pour mon avenir. Celui-ci s’annonçait pavé de plaisirs et de joies. Sauf qu’il n’en a rien été. Le monde qu’ils m’ont laissé a été anéanti et il ne reste presque rien de mon enfance. J’ai moi-même contribué à l’hécatombe. Des hommes ont été jugés et condamnés selon leur responsabilité dans le génocide écologique – “l’écocide”, ont dit les juges – qui se profilait, et qui, heureusement, a pu être évité. D’autres ont gravi les échelons du nouvel ordre en raison de leur engagement au service de l’écologie. À mon sens, ce n’était rien d’autre qu’une dictature. Bien plus tard, les révélations sur les excès de la cellule AIR (Artificial Intelligence Research) ont mis fin à ce régime. Lors de leur procès, les dirigeants verts ont affirmé avoir sauvé l’humanité. C’est possible.
Mais à quel prix ?
À l’époque, mieux valait ne pas être dans leur collimateur. Comme moi lorsqu’ils m’ont inscrit sur leur liste noire : la liste carbone.